• Let's hear her history.

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    Il était une fois, une petite fille pleine de vie. Elle était très curieuse, enjouée et timide. Jamais elle n'aurait pu imaginer que sa vie basculerait d'une telle manière. Elle n'avait pas voulu quitter sa maison pour l'école, ses parents attendirent alors le dernier moment, la derrnière classe du premier cycle scolaire obligatoire, à 5 ans, étant née en fin d'année, pour l'inscrire. Elle y passa une année agréable, y appris des comtines et des histoire et s'y fit des amies. Puis, elle arriva en primaire, là où tout commenca.

    Elle avait 6 ans quand elle apprit ce qu'était réellement l'école. Cette année  ne fut pas la pire: les ennuis commencaient doucement, elle n'avait pas encore compris ce qui l'attendait. Ce qui l'avait sauvée cette année, était sûrement que sa classe était à l'écart du reste de l'école, et que seul le midi elle allait dans dans l'établissement principale. Evitant finalement les ennuis.

    Seulement, quand elle monta d'une classe, elle quitta sa classe annexe et là, tout commença vraiment. Elle subit. Durant  4 nouvelles années, là où elle passait le plus clair de son temps et sans soutien chez elle. Car personne n'avait remarqué qu'elle allait mal. Et que même ceux qui savaient, sous-estimaient. 

     Savez-vous ce qui peut passer par la tête d'un enfant, qui chaque jour entends des mots dévastateurs? On lui disait qu'elle était moche et idiote. Qu'elle devrait mourrir tant personne ne voulait d'elle. Elle savait que c'érait faux, au début du moins. Car finalement, quand chaque jour on reçoit des coups, que l'on souhaite mourrir tant la honte nous préocupe, et que l'on entends les mêmes mots... Ils s'installent. Et puis, une question la tracassait: pourquoi? Elle voulait savoir pourquoi ils l'avaient choisi elle. Le hasard, elle avait cessé d'y croire, au fil des jours. Alors si elle subissait tout ça, c'est qu'elle le méritait. Que finalement, elle était belle et bien une erreur. Qu'elle n'aurait jamais dû voir le monde, ou du moins, jamais se meller aux autres. Pour ne pas leur poser de problèmes. Elle n'avait pas le droit de faire souffrir les autres, elle était bien trop inférieur pour ça. Et pour tout le mal qu'elle avait pu causer, elle devait souffrir à son tour. Payer, n'avoir que ce qu'elle mérite. Elle en était certaine.

    Mais un jour, ses parents ont su ce qui se passait. Alors ils en ont parlé, avec elle, avec le professeur. Ca n'a pas changé grand chose. Pour eux, c'était passé, à mettre au placard, rien de traumatisant ne venait de se produire.

    Mais pas pour elle. Savez-vous ce qui est le plus ironique? C'est que son "calvaire", est terminé depuis un bon nombre d'année. Mais pourtant, cette pauvre fille en souffre encore. La faiblesse, sûrement. Le sort, certainement. Après tout, ce n'était rien d'autre qu'une banale enfance. Pourquoi y faire attention? Elle n'a rien de spécial.

    Malheureusement pour elle, elle a aggravé son cas. Elle a volé, 3 fois. Elle pensait qu'avec ça, ses parents se diraient peut-être qu'elle avait des problèmes et qu'elle allait mal? Mais non. Toute personne sainte d'esprit penserait qu'elle était juste folle, et bonne à mettre à l'asile. C'est ce qu'ils ont pensé. Quand son père lui a dit "Ca ne se fait pas de voler, et encore moins ses amis! tu as un problème, tu veux qu'on t'enmène voir un psychologue peut-être?!", elle avait répondu non, effrayée de ne jamais revoir sa famille. Aujourd'hui quand elle y repense, elle aurait aimé avoir répondu "Oh oui! Ca pourrait m'aider à être normale".

    Le comble de tout, était que quand elle laissait paraître son mal-être, on mettait ça sur "la fameuse crise de pré-adolescence". Vous savez, cette crise d'adolescence que certains enfants ont un peu tôt. Elle espérait avoir laissé quelque chose, une idée de ce qu'elle ressentait, mais non. Ce fût le choc, quand récément on aborda ce moment comme étant une simple crise. Elle se souvient clairement d'une scène. La sortie de l'école, en primaire. Son père venant la chercher, elle lui demanda "pourquoi personne ne m'aime?". Ca fait mal. Ca a dû faire mal. Elle aurait dû se taire, pour que ses parents ne se sentent pas coupables de cette question. Elle devrait se taire, ne jamais rien révéler, pour qu'ils ne pensent jamais qu'ils avaient un problème, qu'ils l'avaient mal élevée et faillis à leur rôle. Après tout, c'était elle le problème.

    Elle se le répètait souvent, ces dernières phrases étant devenues sa routine quotidienne. Souffrire, se taire, pour éviter la souffrance aux autres. Comment appelleriez-vous ça? Une gamine? Un Martyr? Ou juste une pauvre adolescente brisée et pourrie jusqu'à la moelle?

    C'est quand elle eut compris sa valeur, et la nature du monde, que son enfance s'envola, prématurément.

    Seriez-vous capable d'entendre le monstre qu'elle est devenue?

     


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  • Childhood, begining of everything.

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    L'enfance, période paisible de la vie. Là où tous les rêves sont possibles, où la vie est un perpétuel jeu. On y fait des projets, on se promet de planter le premier drapeau sur mars, de faire le tour de l'univers. De devenir la plus talentueuse des actrices, de vivre de sa passion. On se promet souvent que l'amitié sincère est éternelle, que jamais rien ne la brisera, que l'on pourra toujours compter l'une sur l'autre. Oh oui! l'enfance et ses rêves, tant de belles promesses brisées sans qu'on y pense plus!

    L'enfance est heureuse. L'enfance est belle et paisible. Mais finalement toujours mouvementée et pleine d'aventure! Ou du moins, normalement...

    Vous vous souvenez forcement d'un enfant qui restait seul  dans un coin de la cour,  qui ne souriait jamais, ou uniquement parce qu'il en était forcé. Vous vous souvenez forcement  des petites blagues, pour faire rire les copains de temps en temps, qui deviennent vite une habitude. Puis, de tout ce qui peut s'en suivre... Vous avez forcement vu un enfant se faire ridiculiser, voire même frapper ou insulter. Et qu'avez-vous fait? Rien. Je suis prête à parier que vous avez regardé, peut-être même éprouvé de la peine. Mais au final, vous l'avez laissé seul, cet enfant. Peut-être était-ce un ami à vous? Ou bien... Vous-même. Mais c'est tout à fait normal: l'égoïsme et la peur de l'enfance sont naturels, et personne ne peut vous en vouloir pour ça. Ce serait hypocrite.

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    Je vais vous raconter l'histoire d'une jeune fille à la chevelure brune, je vais vous emporter dans son monde. Je vais lui permettre de s'exprimer. Mais je veux que vous gardiez l'esprit ouvert, que vous ne vous fermiez pas à la moindre occasion.

    Cette jeune fille aujourd'hui, ne sait plus ce qu'elle est. Être humain ou moins que rien, torturée par une expérience passée, elle est traumatisée la pauvre. A ce jour elle aurait dû tourner la page, et pourtant, elle n'arrive pas à se défaire de ces idées. Elle est convaincue que sa vie vaut moins qu'une autre, qu'elle n'est là que  pour les autres car dès son plus jeune âge, on lui a fait comprendre qu'elle ne méritait pas la moindre attention. On a beau lui dire le contraire, elle est marquée au fer rouge. Sa vie n'est pas toujours noire car la beauté du monde ne la laisse pas indifférente.  Finalement, depuis des années elle se relève toujours, mais  les blessures invisibles s'aggravant, elle espère au fond d'elle qu'elle s'en sortira toujours, même si elle sait qu'à ce rythme, elle ne donne pas cher de sa peau. C'est triste, mais si vrai. Elle aurait voulu faire tant de choses avant de partir, tous les jours elle espère que quelqu'un lui tendra la main, et la tiendra assez longtemps pour lui donner plus de temps pour apprendre. Apprendre quoi, me direz-vous? Apprendre de ses erreurs, et pas de celles des autres, apprendre à être elle-même, apprendre à s'exprimer. Apprendre à être fière d'elle et à pleurer de bonheur. Apprendre à créer de si jolies mélodies en laissant ses doigts parcourir les touches d'ivoire et d'ébène. Apprendre à utiliser sa voix, pour que où qu'elle soit, la musique l’accompagne toujours. Elle voudrait découvrir le monde, voir sa beauté, apprendre ses moindres secrets! Son départ n'est pas encore fixé, le présent est toujours d'actualité, mais il faut laisser du temps au futur pour se dessiner lentement, et ce temps, tout le monde n'en dispose pas forcément assez.

    Elle souffre, appelle à l'aide mais personne ne le voit. Elle s'est toujours dit qu'il y avait une raison à tout. Que finalement, elle n'avait pas vécu une si grande injustice: elle le méritait. Le simple fait d'exister, pour elle, était une terrible erreur. Elle n'avait même pas 1o ans quand elle s'est dit ça pour la première fois, elle était si jeune... Elle vit toujours, et cette idée ne la quitte jamais. Sur son front est écrit "je suis une erreur", elle le sait. Il lui reste alors deux choix: vivre dans la douleur, ou s'enfuir à jamais pour ne plus causer de problèmes à personne. Lequel des chemins finira-t-elle par prendre...?  Ha... Souhaiter connaitre la fin sans même savoir comment tout a commencé, oh que non. Commencer une histoire par la fin n'est jamais une bonne idée, elle lui enlève tout son charme... Écoutez-la murmurer, pleurer, hurler, elle vous chante son histoire. Elle veut que l'on sache, ce que les mots font ressentir, comme ils sont dangereux. Que la violence nuit toujours, pour que plus jamais l'erreur ne soit refaite. Pour que plus aucun enfant n'ai jamais à pleurer sa vie ni à voir la mort en face. Que l'on respecte enfin la règle si spéciale de l'enfance: Liberté.

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    Sa chambre est devenu son endroit "favoris". Cette jeune fille, peut se recueillir paisiblement dans ce lieu, dans ce noir, dans ce silence, dans ce vide. Un jour, en fin de journée, la nuit était déjà tombée, elle avait trouvé la dernière pièce du puzzle, la dernière carte. Ses yeux d'un brun si sombre qu'il en serait presque noir, venaient de voir une image. Un Flash. Elle avait compris,  elle savait désormais. Tout  avait commencé aux alentours de six ans... Non, l'école n'est pas un terrible lieu où monstres se côtoient, mais avec le temps...

    La pauvre était traumatisée, on l'avait fait souffrir durant tant d'années, que même le cauchemar terminé, elle en pâtissait encore... Comment était-ce possible? Pourquoi se détruire, nous jeunes enfants? Pourquoi ressentir le besoin de faire du mal? La loi du plus fort régit-elle aussi la récréation? J'en ai bien peur... Elle s'en souvient. Elle se souvient de tout désormais. Des insultes un peu lâches, occasionnelles, qui ont fini par devenir une habitude. Des jeux, qui visaient à la ridiculiser. Des coups qu'elle prenait, d'un jeu terriblement cruel qui consistait en lui faire mal. Il fallait envoyer la balle, n'importe quel ballon, dans son visage, ou son ventre. Quand elle n'était pas là, les autres prenaient pour elle car ça leur plaisait tant! Il fallait une cible, elle était la cible. A la cantine, tout le monde a vu son plateau renversé, les verres cassés, victime ou pas, tout le monde l'a vécu. Elle, un peu trop souvent. Heureusement, pas de phobie scolaire, car quelques jours "paisibles" lui permettaient de souffler. Mais jamais elle n'aurait pu croire que ces  cinq années lui feraient tant de mal, après... Ce soir là, quand elle compris qu'une telle blessure ne s'effacera jamais, et qu'elle ne cessera jamais de s'agrandir,  la brunette pleura. Elle aurait voulu hurler, elle l'aurait fait si elle avait-été seule. Elle manqua de s’étouffer ce soir-là, retenant sa respiration, ne voulant pas faire de bruit. Peut-être souhaitait-elle ne plus jamais respirer, s'éteindre là, mais elle n'en avait pas eu le courage... Pas là.

    Pendant sa première phase, lors du harcèlement, car s'en était un, elle s'était retrouvée seule, abandonnée. Ses amis étaient là, mais finalement, comme Ils n'avaient pas trouvé de moyen pour la faire souffrir  à chaque heure de la journée, ses amis ne remarquaient pas, que cela suffisait à la faire souffrir. Ses parents, n'avaient pas vu sa souffrance, même si elle pouvait se lire dans ses yeux. Les enseignants minimisaient... Elle a du se débrouiller seule. Et cette autonomie, cette solitude, elle s'en est accommodée et ce, à jamais. Et c'est finalement cet abandon qui a aggravé les choses, l'a anéantie. Elle avait envoyé des signaux, personne n'avait compris, tout ce qu'ils avaient retenu, c'est qu'elle était une mauvaise personne. Elle avait agit pour que ses parents voient sa souffrance, qu'ils lui tendent la main... Mais ils n'avaient vu qu'un problème. Pas le sien, pas celui qu'elle voulait montrer et soigner, un autre, mal interprété. Elle n'a fait qu'en souffrir d'avantage, la pauvre idiote.

    Dans sa tête... son petit monde chaleureux s'effondrait, son cœur se consumait, son équilibre s'effondrait... Elle s'est fabriqué un nouvel univers, plus mature mais rêveur. Elle souffre davantage, et cache mieux son jeu. Pour ne pas nuire aux autres, elle aggrave son cas... Mais dans la tête de la petite fille, tant d'idées, de sentiments et d'émotions se bousculaient! Voulez-vous découvrir, comment un enfant peut se sentir? Comment son âme d'enfant s'est envolée? C'est dur... à concevoir. Mais si vous le voulez, vous pourrez le faire.


    Voilà la suite!~

    Un peu moins de sentiments, ici. J'ai voulu commencer à planter le décor, pour que la suite de l'histoire soit plus facile à comprendre,  à cerner. :)

    Vous avez dû remarquer qu'il y a du présent et du passé, voire même du futur qui s'entremêlent. Ce n'est pas une erreur. Le narrateur est spectateur, il voit le jeune fille de ses propres yeux, il est à côté d'elle. Et au moment où il parle, la jeune fille est là aussi. Donc il parle au présent, et le passé est utilisé pour les évènements... passés... Ce qui est logique. xD

    Voilà! :)

    PS: j'ai décidé d'écrire les chapitres avec une à deux semaines d'intervalle. eT JE VAIS M'Y TENIR!


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